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Philosophie

La philosophie juive est née de la confrontation entre la philosophie grecque et la religion juive dans la Diaspora hellénistique, quelques siècles avant notre ère. Elle s'épanouit en milieu islamique et chrètien au Moyen Âge, époque où elle subit l'influence de l'aristotélisme et de la scolastique, qu'elle influença d'ailleurs à son tour. Les préoccupations des philosophes juifs, par exemple l'existence de Dieu, les fondements de la foi et la morale générale, étaient souvent les mêmes que celles des autres écoles de pensée. La philosophie juive entra dans sa période moderne avec Spinoza et Mendelssohn, bien que le premier se soit délibérément détaché de la tradition juive. Une sélection d'oeuvres reflétant la diversité des questions étudiées par les philosophes juifs, depuis l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle, est exposée ici.


Philon le Juif 1552
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67.
Philon Le Juif, d' Alexandrie, ca 20
avant notre ère-50 de notre ère

[ Eis ta tou Moseos Kosmopoietika ... ]
Philonis Iudaei in Libros Mosis ... Libri
Singulares. Ex Bibliotheca Regia
Paris: Adrien Turnèbe, 1552.

Turnèbe, professeur de grec à Paris et typographe du roi, publia cette édition princeps de la plupart des oeuvres de Philon, composée en majeure partie d'une interprétation philosophique du Pentateuque et de plusieurs traités purement philosophiques.


68.
Haï b. Sherira, gaon de Pumbédita,
939-1038, et
Jehoseph b. Hanan b. Nathan Ezobi,
de Provence, XIIIe siècle

[ Shirei musar haskel ... ve-ka'arat kesef ]
Cantica Eruditionis intellectus ...
cum Latina interpretatione
Paris: Guillaume Morel, 1559.

Le poème moral du gaon Haï est souvent accompagné de l'oeuvre intitulée "L'assiette d'argent", l'hymne le plus connu de Jehoseph Ezobi, où il exhorte son fils à étudier le Talmud plutôt que de se laisser abuser par la philosophie grecque. La traduction que Jean Mercier fit de ces deux poèmes, et qui est citée sur la page de titre de cette édition, fut en fait publiée dans une deuxième partie en 1561.


69.
Pseudo-Aristote

[ Igeret ha-Musar ]
Riva de Trente: Jacob b. David
Marcaria, 1559.

L'Epistola Ethica, attribuée à Aristote, fut traduite en hébreu au XIIIe siècle par Juda al-Harizi, à partir de la version arabe d'un docteur égyptien du XIe siècle, Ali ibn Ridhwan. Cette première édition, publiée sous forme de petite brochure, est extrêmement rare.


70.
Thomas d'Aquin, Saint, 1225?-1274
Prima pars Summae Theologiae
Venise: Nicolas Jenson, 1477.

La monumentale Somme théologique de saint Thomas dénote une connaissance approfondie de la philosophie juive, et particulièrement des idées de Maïmonide; certaines oeuvres de Thomas d'Aquin furent d'ailleurs étudiées plus tard par les Juifs, dans des versions en hébreu. Cette édition ancienne de la première partie de la Somme fut revue entre autres par Franciscus de Nerito.


71.
Joseph Albo, d'Espagne, ca. 1360-1444

[ Sefer ha-Ikarim ]
Soncino: Israël Nathan et Josué
Salomon Soncino,le 31 octobre -
le 29 décembre 1485.

On note dans le Livre des principes d'Albo, sur les points fondamentaux de la foi juive, une certaine influence de Thomas d'Aquin; la première édition de cette oeuvre, très populaire parmi les Juifs, fut publiée peu avant la fuite de la famille Soncino à Casalmaggiore, en 1486.


72.
Jacob b. Samuel Koppelman,
de Fribourg et de Brzesc-Kujawsk,
1555-1594

[ Ohel Ya'akov ]
Fribourg-en-Bresgau: Israël Zifroni,
pour Ambrosius Froben, 1584.

Ce commentaire de Koppelman sur les Principes d'Albo est l'un des six livres hébreux imprimés à Fribourg au XVIe siècle; il contient un certain nombre de graphiques mathématiques et de diagrammes du zodiaque.


Spinoza. Opera posthu- ma
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73.
Baruch de Spinoza, d'Amsterdam
et de La Haye, 1632-1677
Opera Posthuma
Amsterdam: Jan Rieuwertsz, 1677.

Excommunié par la communauté juive d'Amsterdam, Spinoza fut le dernier grand philosophe européen à écrire en latin, ainsi que le plus grand penseur à rédiger un traité de grammaire hébraïque. La première édition de ses oeuvres posthumes, révisée par Jarig Jellis, comprend sa principale oeuvre, l'Ethique, ainsi que le Compendium Grammatices Linguae Hebraeae, la première grammaire de l'hébreu, écrite en latin par un Juif.


74.
Moses Mendelssohn, de Dessau
et de Berlin, 1729-1786
Phädon, oder über die Unsterblichkeit
der Seele, in drey Gesprächen
Carlsruhe: Schmiederische
Buchhandlung, 1791.

Le Phédon, sur l'immortalité de l'âme, s'inspire du dialogue homonyme de Platon; il s'agit de la principale oeuvre philosophique de Moses Mendelssohn, le premier philosophe juif de l'ère moderne. Ce livre fut l'un des plus populaires de son époque et fit l'objet de nombreuses rééditions; celle-ci est la première à avoir été publiée après la mort de Mendelssohn.


75.
Aristote, de Stagire et d'Athènes,
384-322 avant notre ère

[ Sefer ha-Midot ]
Lemberg: U.W. Salat, 1867.

L'Ethique d'Aristote fut traduite pour la première fois en hébreu au début du XVe siècle par Meir Alguadez de Castille, à partir de la version latine de Boëthius. Cette édition réunissant le savoir médiéval et le rayonnement juif de l'Europe de l'est, comprend un commentaire d'Isaac Satanow, étudiant polonais d'un disciple de Mendelssohn.


76.
Simon Isaac Finkelstein,
de Syracuse, (N.Y.), 1861-1947

[ Bikurei anavim ]
Chicago: Éliézer Meites, 1899.
Le Talmud raconte une controverse légendaire entre les "sages d'Athènes" et le sage juif Josué b. Hananiah. Ce livre du Révérend Finkelstein, l'une des nombreuses tentatives d'explication des énigmes du récit du Talmud, fut l'un des premiers ouvrages rabbiniques publiés en Amérique. Sa préface se compose de l'approbation de l'autorité lituanienne rabbinique Isaac Elhanan Spektor.



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