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Humanisme et hébraïsme chrétien de la Renaissance

Le retour aux études classiques qui marqua la Renaissance européenne s'étendit non seulement du latin aux lettres grecques, mais aussi à la langue de la Bible hébraïque. L'étude de l'hébreu était pour les humanistes chrétiens aussi importante que celle du grec et du latin; des "collèges trilingues", où étaient enseignées les trois langues "classiques", s'ouvrirent en France, en Angleterre, en Allemagne et ailleurs. On vit naître des écoles entières d'hébraïsants chrétiens, qui travaillaient souvent en étroite collaboration avec des érudits israélites ou des Juifs convertis au christianisme. Les contacts entre Juifs et chrétiens ne furent nulle part plus évidents que dans le domaine de l'imprimerie au XVIe siècle; c'est en effet à cette époque de la Renaissance que de grands imprimeurs de textes classiques - Estienne à Paris, Plantin à Anvers et Froben à Bâle - se lancèrent dans l'impression de textes en caractères hébreux, souvent avec l'aide d'artisans et de typographes juifs.


Melekh- et ha- dikduk 1524
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39.
Sebastian Münster, de Bâle, 1489-1552

[ Melekhet ha-dikduk ]
Institutiones Grammaticae
in Hebraeam Linguam
Bâle: Johannes Froben, 1524.

Cet ouvrage n'est pas qu'une simple grammaire de l'hébreu; il s'agit en fait d'un véritable précis de culture hébraïque, contenant l'une des premières transcriptions musicales se lisant de droite à gauche de l'intonation des chants bibliques, une étude sur l'orthographe du yiddish de même que les versions hébraïque, araméenne, grecque et latine du livre de Jonas.

Melekh- et ha- dikduk 1524
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Shelosh esreh ikarim 1569
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40.
Moïse b. Maymon [ Maïmonide ],
d'Espagne et d'Égypte, 1135-1204

[ Shelosh esreh ikarim ]
Symbolum Fidei Iudaeorum ...
Paris: Martinus Iuvenis, 1569.

Les "Treize principes de la foi" de Maïmonide, inclus dans son commentaire sur la Mishnah, furent d'abord écrits en arabe. Dans cette édition rare, le texte hébreu est accompagné d'une traduction latine du théologien Gilbert Génébrard, professeur d'hébreu au Collège de France.


41.
Bible. Nouveau Testament. Syriaque
et latin

[ Diyatiki hedata ]
Novum ... Testamentum Syriacè.
Cum versione Latina
Cothena Anhaltinorum [ Cöthen,
Haute-Saxe ] : s.n., 1621.

Ce Nouveau Testament syriaque, publié par l'orientaliste chrétien Martinus Trostius, comprend une traduction latine du Juif apostat John Immanuel Tremellius. Il s'agit de la première édition du texte original, en caractères syriaques, qui soit accompagnée d'une version latine.


Biblia sacra polyglotta 1654 - 1657
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42.
Bible. Polyglotte
Biblia Sacra Polyglotta ...
Londres: Thomas Roycroft, 1654-1657.

La Bible polyglotte publiée par l'ecclésiastique anglais Brian Walton, et imprimée à Londres, fut la dernière et la plus exacte des grandes Bibles polyglottes. Elle contient des textes en neuf langues, y compris l'hébreu (et le samaritain), l'araméen, le grec, le syriaque, l'arabe, l'éthiopien et le persan, ainsi qu'une traduction latine de chaque version.

Biblia sacra polyglotta 1654 - 1657
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43.
Juda Halévi, d'Espagne, ca. 1075-1141

[ Kuzari ]
Liber Cosri
Bâle: J. Buxtorf fils, 1660.

Écrit à l'origine en arabe, le Kuzari fut traduit en hébreu au cours du même siècle par l'érudit provençal Juda ibn Tibbon. Johannes Buxtorf fils, de la célèbre famille d'hébraïsants chrétiens, a préparé cette édition en hébreu avec traduction latine, la première à avoir été rédigée dans une langue européenne.


44.
Bible. Hébreu

[ Esrim ve-arba kitvei kodesh ]
Biblia Testamenti Veteris ...
Fancfort-sur-le-Main: Balthasar
Christoph. Wust, 1677.

Pendant cinquante ans, la firme Wust imprima à Francfort des livres hébreux pour le compte de Juifs, qui ne pouvaient obtenir de permis d'impression. Dans cette Bible Hébraïque "non confessionelle", éditée par le luthérien David Clodius et relue par un Juif, les marges intérieures contiennent de brefs résumés en latin; les marges extérieures, très larges, sont laissées en blanc afin de permettre au lecteur d'y faire des annotations.


45.
Bible. Hébreu

[ Torah nevi'im u-ketuvim ]
Biblia Hebraica sine punctis
Oxford: E Typographeo Clarendoniano,
Typis et Sumptibus Academicis,
1750.

Cette Bible hébraïque publiée par les presses Clarendon, révisée par Nathaniel Forster, fut la première à paraître en Angleterre (si l'on fait exception du texte en hébreu figurant dans la Bible polyglotte de Walton, publiée près d'un siècle auparavant). Cette édition qui, comme son titre l'indique, a été imprimée sans voyelles, n'a pas beaucoup contribué à faire avancer les études bibliques.




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